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Plus de 100 000 femmes ont été violées à Berlin par des soldats de l’Armée rouge entre avril et septembre 1945, à la fin de la seconde guerre mondiale. Longtemps camouflé, reconnu en 1998 comme un crime contre l’humanité, le viol de masse reste pourtant une arme d’humiliation toujours en pratique dans les conflits.
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Quand les Russes entrent dans Berlin le 27 avril 1945, la capitale allemande n’est plus qu’un champ de ruines. Dans le centre-ville, où 80 % des bâtiments ont été détruits par les bombardements alliés, le vrombissement des orgues de Staline déchire à intervalles réguliers le silence pesant. L’absence d’eau potable et d’évacuation des déchets a entraîné une situation sanitaire critique pour la population prise au piège. Affamés, terrifiés, les Berlinois se terrent dans les sous-sols pour échapper aux « Ivan ». Ces soldats envoyés pour liquider les dernières poches de résistance sont décrits par la propagande nazie comme une bande de « bestiaux russes » de qui il faut tout attendre.
Les violences commises par l’Armée rouge en Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale sont, en effet, tristement bien documentées. L’historien américain Norman Naimark, auteur d’un ouvrage de référence sur l’histoire de l’après-guerre en Europe (The Russians in Germany. A History of the Soviet Zone of Occupation, 1945-1949, Harvard University Press, 1995), avance le chiffre faramineux de 2 millions de viols collectifs ou individuels, principalement dans les régions de Prusse orientale et de Silésie.
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