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Le mouvement islamiste palestinien rejette les « tentatives désespérées, à l’approche de la visite dans la région du président américain, Donald Trump, d’imposer un accord partiel », a déclaré Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.
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Interpellé à l’Assemblée nationale au sujet de Gaza, François Bayrou dénonce la « situation insupportable » des civils dans l’enclave
François Bayrou a été interpellé, mercredi, à l’Assemblée nationale par la présidente du groupe Ecologiste et social, Cyrielle Chatelain, qui a comparé le plan de conquête de la bande de Gaza annoncé par le gouvernement israélien à un « nettoyage ethnique » et estimé que « la France et l’Europe ne répondent pas à leur devoir ». En réponse, le premier ministre a dénoncé « la situation insupportable des populations civiles » dans ce territoire palestinien qui « révolte les consciences ».
« Le fait que les populations soient dénutries, n’aient plus accès à l’alimentation, à l’eau…, tout cela est absolument insupportable », a renchéri le chef du gouvernement français. « Sont aussi insupportables les annonces selon lesquelles le but était désormais la conquête de Gaza et l’évocation de déplacements de populations », a-t-il ajouté.
Mais « cette bombe a un détonateur, c’est ce qui s’est passé le 7 octobre [2023] avec un pogrom », a-t-il dit.
Madrid, Dublin, Oslo, Ljubljana, Reyjkjavik et Luxembourg rejettent « fermement tout changement démographique ou territorial » dans la bande de Gaza
Six pays européens, dont l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, ont dénoncé mercredi le nouveau plan de conquête de Gaza présenté par Israël, disant rejeter « fermement tout changement démographique ou territorial » dans le territoire palestinien, qui constituerait, selon eux, « une violation du droit international ».
« Une nouvelle escalade militaire à Gaza ne fera qu’aggraver une situation déjà catastrophique pour la population civile palestinienne et mettra en danger la vie des otages qui restent captifs », insistent les ministres des affaires étrangères de ces pays dans une déclaration commune, également signée par la Slovénie, l’Islande et le Luxembourg.
Emmanuel Macron affirme que la situation dans la bande de Gaza est « plus critique » que jamais
Emmanuel Macron a affirmé, mercredi, que la situation dans la bande de Gaza était actuellement « la plus critique que nous ayons jamais connue », affirmant que les « déplacements forcés de populations » palestiniennes envisagés par Israël étaient « une réponse inacceptable ».
« Jamais, jamais aussi longtemps des populations n’ont été loin des soins, en incapacité de sortir des blessés, loin de la nourriture, des médicaments et de l’eau », a déploré le chef de l’Etat, appelant une nouvelle fois Israël à rouvrir le passage de l’aide humanitaire vers le territoire palestinien.
Le Hamas veut conclure un « accord global et complet » pour mettre fin à la guerre à Gaza
Le Hamas « insiste sur la nécessité de parvenir à un accord global et complet pour mettre fin à la guerre », a déclaré Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas, à l’Agence France-Presse.
Le mouvement islamiste palestinien rejette les « tentatives désespérées, à l’approche de la visite du président américain, Donald Trump, dans la région, d’imposer un accord partiel », a-t-il ajouté.
Amnesty International appelle Israël à « renoncer immédiatement à tout projet d’annexion de la bande de Gaza et de déplacement forcé massif de Palestiniens »
Amnesty International a appelé mercredi le gouvernement israélien à « renoncer immédiatement » au projet d’expansion de l’opération militaire dans la bande de Gaza annoncé lundi, qui prévoit la « conquête » de l’enclave ainsi que le déplacement forcé des Palestiniens.
« Toute initiative d’Israël visant à déplacer les Palestiniens vers le sud de la bande de Gaza et à les confiner dans des “bulles fermées”, ou à continuer d’imposer des conditions de vie inhumaines pour pousser les Palestiniens à quitter Gaza, constituerait un crime de guerre, à savoir un transfert ou une déportation illégale », dénonce l’organisation dans un communiqué, mettant en garde contre une « escalade effroyable » de la guerre.
« Ces plans témoignent du mépris total d’Israël pour le droit international et pour les droits des Palestiniens », estime la directrice générale de la recherche, du plaidoyer et des politiques de l’ONG, Erika Guevara-Rosas, citée dans le communiqué.
Amnesty International condamne également le projet israélien de « contrôler et militariser » la distribution de l’aide humanitaire dans l’enclave. « Toute tentative de militariser l’aide humanitaire, de l’utiliser pour contraindre à des déplacements forcés ou d’établir des zones de distribution d’aide discriminatoires violerait le droit international et doit être rejetée », déclare Mme Guevara-Rosas.
L’ONG a par ailleurs réitéré son appel à la libération des otages détenus dans le territoire palestinien, estimant qu’Israël « semble utiliser la libération des otages comme prétexte pour justifier les crimes et violations de droits commises contre les Palestiniens, ainsi que son génocide dans la bande de Gaza ».
Sur Le Monde aujourd’hui
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L’Autorité palestinienne appelle à faire cesser la « famine, crime humanitaire délibéré » dans la bande de Gaza
Le premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, a exhorté mercredi le monde à mettre fin au « crime humanitaire délibéré » que constitue la « famine » en cours à Gaza, où la population est exsangue après plus de deux mois de blocus total par Israël.
« Cette famine n’est pas une catastrophe naturelle, c’est un crime humanitaire délibéré, et le silence est complice », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Ramallah, en appelant « à la conscience de l’humanité ».
L’ONU appelle Israël à « fournir une assistance humanitaire proportionnée aux besoins d’une population en extrême souffrance » dans la bande de Gaza
Dans la bande de Gaza, « ce que nous voyons, c’est seulement plus de destruction, plus de haine, plus de déshumanisation », a dénoncé le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, alors que le gouvernement israélien a annoncé lundi le lancement d’une nouvelle campagne militaire qui prévoir la « conquête » de l’enclave.
De passage à Copenhague pour le conseil de direction de l’ONU, M. Türk a, en outre, déploré, dans un entretien à l’Agence France-Presse, « un moment très dangereux pour les civils ».
« L’assistance humanitaire doit arriver. C’est une obligation, c’est une obligation en droit international », a rappelé M. Türk. « Je ne peux qu’appeler Israël à fournir une assistance humanitaire proportionnée aux besoins d’une population en extrême souffrance. » « Nous devons finalement parvenir à un espace de raison et de paix », a insisté M. Türk.
Des Palestiniens dans les décombres d’une école abritant des réfugiés après une frappe israélienne, à Al-Boureij, dans la bande de Gaza, le 7 mai 2025. 
Dans une école touchée par une frappe israélienne, à Al-Boureij, dans la bande de Gaza, le 7 mai 2025. 
Des Palestiniens transportent le corps d’un homme tué par une frappe israélienne, à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 7 mai 2025. 
Des Palestiniens à l’hôpital Al-Ahli avant des funérailles, à Gaza, le 7 mai 2025. La défense civile fait état de 15 morts dans une frappe aérienne israélienne sur la bande de Gaza
« Nos équipes ont récupéré 15 [morts] et dix blessés après une frappe d’avions de l’occupation israélienne contre l’école Al-Karama, qui abrite des personnes déplacées », dans l’est de la ville de Gaza, a déclaré à l’Agence France-Presse le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal.
Plus tôt, la défense civile avait déjà annoncé 31 morts dans deux frappes israéliennes contre une école abritant des personnes déplacées dans le camp de réfugiés d’Al-Boureij.
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Les houthistes précisent que leur accord de cessez-le-feu avec les Etats-Unis ne porte pas sur les hostilités avec Israël
L’accord de cessez-le-feu trouvé entre les houthistes du Yémen et les Etats-Unis, et annoncé par Oman mardi, ne porte pas sur les hostilités avec Israël, a fait savoir le groupe rebelle, alors que l’armée israélienne a mené mardi des bombardements sur la région de Sanaa.
« L’accord n’inclut d’aucune manière Israël », a déclaré à Reuters Mohammed Abdulsalam, le négociateur en chef des houthistes. « Les opérations du Yémen ont été et demeurent un soutien pour Gaza pour stopper l’agression [israélienne] et apporter de l’aide », a aussi écrit sur X Mohammed Ali Al-Houthi, un dirigeant du mouvement rebelle.
« Les voies maritimes sont sûres pour tous les navires internationaux, sauf les navires israéliens », a affirmé à l’Agence France-Presse Abdoulmalik Alejri, un responsable des rebelles, ajoutant que les navires israéliens n’avaient pas transité par la mer Rouge depuis un certain temps.
Quant aux frappes visant les navires américains en mer Rouge, M. Abdulsalam a assuré qu’il s’agissait de « légitime défense », et a annoncé que celles-ci cesseront « tant que [les Etats-Unis] s’engagent réellement à cesser les frappes » sur le Yémen.
Israël dément l’annonce faite par Donald Trump de nouveaux morts parmi les otages retenus à Gaza
Le médiateur israélien chargé des otages, Gal Hirsch, a affirmé mercredi que le nombre de personnes vivantes retenues en captivité à Gaza depuis leur enlèvement lors de l’attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas restait inchangé, démentant des déclarations de Donald Trump.
« Actuellement, 59 otages sont retenus par l’organisation terroriste Hamas. Vingt-quatre d’entre eux figurent sur la liste des otages vivants. Trente-cinq d’entre eux figurent sur la liste des otages dont la mort a été officiellement confirmée », a-t-il écrit sur le réseau social X.
Mardi, le président américain, Donald Trump, avait fait état de trois morts supplémentaires parmi les otages retenus à Gaza et annoncé que seulement 21 étaient encore en vie.
L’armée israélienne annonce avoir tué un membre du Hamas dans une frappe de drone dans le sud du Liban
L’armée israélienne a revendiqué, mercredi, une frappe de drone sur une voiture, qui a tué une personne à Saïda, dans le sud du Liban, selon le ministère de la santé libanais. Dans un communiqué publié sur Telegram, elle annonce avoir tué « le terroriste Khalid Ahmad Ahmad », qui était chargé, selon elle, des « opérations de la brigade occidentale du Hamas au Liban ».
Dans un communiqué, le Hamas a confirmé le « martyre » du « commandant Khalid Ahmad Ahmad », tué dans une frappe israélienne « alors qu’il allait faire la prière de l’aube » à Saïda.
Au moins onze morts, dont huit membres d’une même famille, tués dans des frappes israéliennes sur la bande de Gaza, selon la défense civile
« Onze [morts], dont au moins un enfant, et plus de vingt blessés, principalement des femmes et des enfants, ont été transportés à l’hôpital après le bombardement de la bande de Gaza par les forces d’occupation israéliennes », a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) la défense civile de l’enclave.
La frappe aérienne la plus meurtrière s’est produite à Khan Younès, où huit membres de la famille Al-Qidra, âgés de 2 à 54 ans, ont péri dans leur maison, a affirmé le porte-parole de cet organisme de secours, Mahmoud Bassal. L’armée israélienne « a visé la maison de la famille Al-Qidra alors qu’elle s’y trouvait, sans aucun avertissement, avec l’intention délibérée de tuer », a-t-il accusé.
Trois autres Palestiniens ont été tués dans le bombardement d’une maison dans le camp de Jabaliya, dans le nord du territoire palestinien, toujours selon Mahmoud Bassal.
Les dégâts causés par les attaques israéliennes à l’aéroport de Sanaa estimés à 500 millions de dollars
« L’agression israélienne contre l’aéroport de Sanaa a causé des pertes d’environ 500 millions de dollars [440 millions d’euros] », a affirmé, mercredi, son directeur général, Khaled Al-Shayef, à la chaîne de télévision Al-Massirah, ajoutant que « l’ennemi avait détruit les terminaux de l’aéroport de Sanaa, incluant tous les équipements et appareils ».
Par ailleurs, six avions de la compagnie Yemenia ont été détruits, a-t-il ajouté. « Il existe d’autres solutions pour rouvrir temporairement l’aéroport, et nous avons besoin de beaucoup de temps pour le remettre en état et rétablir les opérations. »
L’aéroport de Saana, le 6 mai 2025. L’aéroport de Sanaa suspend ses vols en raison des « dégâts importants » causés par les frappes israéliennes
« A la suite de l’agression sioniste [israélienne] contre l’aéroport international de Sanaa, qui a provoqué des dégâts importants, il a été décidé de suspendre tous les vols à destination et en provenance de l’aéroport jusqu’à nouvel ordre », a déclaré le directeur général de l’aéroport, Khaled Al-Shaïef.
Un mort dans une frappe israélienne sur un véhicule à Saïda, dans le sud du Liban
Un média d’Etat libanais a annoncé qu’une frappe de drone israélien sur une voiture avait tué une personne à Saïda, la principale ville du sud du pays, mercredi, en dépit du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.
Selon l’Agence nationale d’information (ANI), « un drone ennemi a visé à l’aube une voiture (…) près de la mosquée de l’imam Ali dans la ville de Saïda, faisant un mort ».
Donald Trump annonce que trois otages supplémentaires sont morts
Le président américain, Donald Trump, a déclaré mardi que trois des otages encore retenus à Gaza, enlevés pendant l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, étaient morts, et que vingt et un étaient encore en vie.
Selon le précédent bilan établi par l’armée israélienne, sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, dont 58 sont toujours retenues à Gaza, 34 avaient jusque-là été déclarées mortes. Le Hamas retient également la dépouille d’un soldat israélien tué lors d’une précédente guerre à Gaza, en 2014.
« Sur ces 59 personnes, maintenant vingt et une sont en vie, trois sont mortes », a dit Donald Trump en marge d’un événement à la Maison Blanche. « Nous voulons essayer de sauver autant d’otages que possible », a-t-il poursuivi. « C’est une situation terrible. »
Donald Trump est attendu du 13 au 16 mai en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis. Le président américain a promis mardi une « très, très grande annonce » avant sa visite, sans donner toutefois le moindre indice sur sa nature.
Une deuxième frappe israélienne fait neuf morts dans un camp de réfugiés du centre de la bande de Gaza, selon la défense civile
La défense civile dans la bande de Gaza a annoncé neuf morts dans une deuxième frappe israélienne contre une école abritant des personnes déplacées dans le centre du territoire palestinien.
Mardi soir, toujours selon la défense civile, une première frappe contre cette école dans le camp de réfugiés d’Al-Boureij avait fait 22 morts. L’armée israélienne avait dit avoir ciblé « un centre de commandement et de contrôle » du mouvement islamiste palestinien Hamas.
Le chancelier allemand dit son « inquiétude » sur la situation à Gaza
Le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, a exprimé mardi soir son « inquiétude considérable » sur la situation à Gaza, et exigé d’Israël qu’il y « respecte ses obligations humanitaires ».
« Israël a le droit de se défendre » contre le Hamas, mais « doit également rester un pays qui respecte ses obligations humanitaires », a déclaré le nouveau dirigeant allemand sur la chaîne de télévision publique ARD.
« Surtout là où cette horrible guerre fait actuellement rage, dans la bande de Gaza, là où ce conflit avec les terroristes du Hamas se déroule nécessairement », a-t-il ajouté. « L’aide humanitaire doit être acheminée dans la bande de Gaza », a encore dit M. Merz.
Il a annoncé que son nouveau ministre des affaires étrangères, Johann Wadephul, se rendrait en fin de semaine « à [sa] demande » en Israël.
Le bilan de la frappe israélienne dans le centre de Gaza s’alourdit à au moins 22 morts, selon les secours palestiniens
La défense civile palestinienne a fait état mardi de 22 morts après une frappe aérienne israélienne contre une école abritant des personnes déplacées dans le centre de la bande de Gaza.
« Le nombre de [morts] est monté à 22 et il y a des dizaines de blessés dans la frappe israélienne sur une école abritant des personnes déplacées dans le camp d’Al-Boureij », a déclaré à l’Agence France-Presse un responsable de cette organisation de secouristes, Ahmad Radwan. L’armée israélienne avait affirmé plus tôt dans la soirée avoir ciblé « un centre de commandement et de contrôle » du Hamas.
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