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Kiev et ses alliés européens ont proposé à Moscou un cessez-le-feu « complet » de trente jours à partir de lundi. En cas de refus, Emmanuel Macron, Fredrich Merz et Ursula von der Leyen ont évoqué un durcissement des sanctions à l’égard de la Russie.

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« L’Ukraine est prête à participer à des négociations sous toutes leurs formes », si Moscou accepte le cessez-le-feu, affirme Volodymyr Zelensky
« Après le sommet de Kiev, nous avons tous discuté avec Potus [le président américain]. Ce fut une conversation enrichissante, positive et concrète », a relaté Volodymyr Zelensky dans un message posté sur X, au sujet de l’échange téléphonique qu’il a eu plus tôt avec Donald Trump, aux côtés d’Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz et Donald Tusk, de Kiev.
Défendant leur proposition de cessez-le-feu total « pour au moins trente jours » dès lundi, le président ukrainien rappelle que Kiev et ses alliés attendent désormais la réponse de Moscou. « Une fois le cessez-le-feu instauré, le moment sera propice à la diplomatie. L’Ukraine est prête à participer à des réunions et à des négociations sous toutes leurs formes », ajoute M. Zelensky, ne fermant donc pas la porte à des discussions directes avec Moscou.

Plus tôt dans la semaine, J. D. Vance, le vice-président américain, avait appelé à des négociations directes entre la Russie et l’Ukraine, déclarant : « Nous pensons qu’il est probablement impossible pour nous d’assurer une médiation complète sans au moins quelques négociations directes entre les deux parties. C’est donc sur cela que nous nous concentrons. » Emmanuel Macron, en déplacement à Kiev, a également appelé samedi matin à des « discussions directes » entre l’Ukraine et la Russie.
Moscou dénonce l’attitude de « confrontation » des Européens envers la Russie
Le Kremlin a dénoncé samedi l’attitude de « confrontation » des Européens envers la Russie, sans pour autant répondre directement à l’ultimatum adressé par les alliés de Kiev pour forcer Moscou à accepter un cessez-le-feu de trente jours. « Nous entendons des déclarations contradictoires de la part de l’Europe. Elles sont généralement axées sur la confrontation plutôt que sur des tentatives visant à ressusciter nos relations d’une manière ou d’une autre », a regretté devant la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Le contrôle de la trêve proposée sera assuré par Washington avec contribution européenne, dit Emmanuel Macron
Le respect du cessez-le-feu proposé samedi à Moscou par l’Ukraine et ses alliés sera contrôlé par les Etats-Unis avec une contribution européenne, a annoncé Emmanuel Macron à Kiev. La vingtaine de pays membres de la coalition des volontaires a « décidé de soutenir un cessez-le-feu » de trente jours « avec une surveillance assurée principalement par les Etats-Unis d’Amérique » et à laquelle « tous les Européens contribueront », a-t-il expliqué.

Le président français a, par ailleurs, répété les menaces de nouvelles sanctions européennes et américaines si la Russie ne respectait pas la trêve : « En cas de violation de ce cessez-le-feu, nous sommes agréés que des sanctions massives seraient préparées et coordonnées entre Européens et Américains. »
Keir Starmer vante l’« unité absolue » entre Américains, Européens et Kiev sur la proposition de trêve
Le premier ministre britannique s’est félicité samedi à Kiev d’une « unité absolue » entre les Etats-Unis, les Européens et l’Ukraine sur la proposition d’un cessez-le-feu complet de trente jours à la Russie. « La position à laquelle nous sommes parvenus aujourd’hui est une unité absolue entre toute une série de pays à travers le monde, y compris les Etats-Unis, sur la nécessité d’un cessez-le-feu inconditionnel de trente jours », a-t-il dit lors d’une conférence de presse conjointe avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens.
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Ce qu’il faut savoir, samedi 10 mai à 14 h 15
- L’Ukraine et ses alliés européens proposent à Moscou un cessez-le-feu « complet » de trente jours à partir de lundi, à l’issue d’une visite à Kiev d’Emmanuel Macron, de Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk. Cette proposition a déjà été formulée à plusieurs reprises par l’Ukraine ces dernières semaines, mais rejetée par la Russie, qui veut d’abord des engagements sur ses demandes, notamment que cessent les livraisons occidentales d’armes à Kiev.
- En cas de refus de Moscou de l’accord de cessez-le-feu, Emmanuel Macron, Fredrich Merz et Ursula von der Leyen ont évoqué un durcissement des sanctions à l’égard de la Russie. Le chef de l’Etat français a également appelé à des « discussions directes » entre Kiev et Moscou si la trêve était signée.
- Un « appel fructueux » a eu lieu entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et les quatre dirigeants européens et britannique sur « les efforts en vue de la paix » en Ukraine, selon le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha. Le président américain avait pressé Moscou jeudi d’accepter un tel cessez-le-feu.
- Cette visite des dirigeants français, allemand, britannique et polonais répond symboliquement aux commémorations en grande pompe des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie tenues vendredi sur la place Rouge autour de Vladimir Poutine et d’une vingtaine de dirigeants étrangers, dont le président chinois, Xi Jinping.
- L’Ukraine n’a pas fait état de frappes de missiles russes de longue portée sur ses villes depuis le début de cette trêve, mais elle a accusé la Russie de centaines de violations sur la ligne de front. Moscou assure, pour sa part, « respecter strictement » le cessez-le-feu et seulement « répondre » à des attaques ukrainiennes. Cette trêve temporaire, décrétée unilatéralement par Moscou, doit s’achever samedi à minuit (heure de Moscou et Kiev).
L’Ukraine et ses alliés européens proposent à Moscou un cessez-le-feu « complet » de trente jours à partir de lundi

« L’Ukraine et ses alliés sont prêts à un cessez-le-feu complet et inconditionnel sur terre, dans les airs et en mer pendant au moins trente jours à compter de lundi », a écrit sur son compte X le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, selon lequel une telle trêve « peut ouvrir la voie à des négociations de paix ».
Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz et Donald Tusk ont eu un échange téléphonique « fructueux » avec Donald Trump, pour l’informer des résultats de leurs entretiens, a ajouté M. Sybiha. Sur des photos officiels du déplacement, on peut voir les cinq hommes assis autour d’une table basse avec un téléphone portable allumé dans le palais présidentiel à Kiev.
Ursula von der Leyen appelle à un cessez-le-feu « inconditionnel »
La présidente de la Commission européenne a apporté son soutien à la proposition d’un « cessez-le-feu inconditionnel de trente jours » en Ukraine, qui « doit être mis en œuvre sans conditions préalables, pour ouvrir la voie à des négociations de paix », et est défendue de concert par les Etats-Unis, ainsi que par Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz et Donald Tusk, en visite à Kiev. Elle a également menacé la Russie de nouvelles sanctions en cas de refus.
Friedrich Merz évoque un « durcissement massif des sanctions » si Vladimir Poutine refuse un cessez-le-feu
Le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, a menacé Moscou d’« un durcissement massif des sanctions (…). Sur le plan politique, bien sûr, mais aussi sur le plan financier et militaire » si le président russe Vladimir Poutine refuse le cessez-le-feu de trente jours réclamé par les Européens et les Américains, dans un entretien accordé au quotidien allemand Bild.
« Nous sommes en accord avec le gouvernement américain, avec Donald Trump. Nous demandons un cessez-le-feu de trente jours afin que des négociations de paix puissent être préparées pendant cette période. La balle est maintenant dans le camp de Poutine. Poutine doit répondre à cette offre », a insisté le chancelier. Le président américain « perd manifestement patience avec [Vladimir] Poutine », a-t-il ajouté dans cet entretien.
Interrogé par Bild, le chancelier conservateur, en poste depuis mardi, n’a pas catégoriquement exclu de s’entretenir directement avec le maître du Kremlin. « Si cela s’avère nécessaire, si cela peut contribuer à mettre fin à cette guerre, je suis prêt à beaucoup. Mais nous devons d’abord voir si, après ce week-end, nous parvenons à atteindre l’objectif d’un cessez-le-feu. »
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Emmanuel Macron appelle à des « discussions directes » entre Kiev et Moscou
Le président français appelé, samedi matin, à des « discussions directes » entre l’Ukraine et la Russie dans le cadre du cessez-le-feu de trente jours réclamé auprès de Moscou par les Européens, les Américains et l’Ukraine, dans un entretien aux chaînes TF1 et LCI. Dans le cas d’une trêve de trente jours, « on engage des discussions directes Ukraine-Russie. Nous, on est prêt à aider », a dit le chef de l’Etat, dans cet entretien réalisé dans le train qui le menait à Kiev. Si Moscou n’accepte pas le cessez-le-feu, « il y aura des sanctions supplémentaires (…) beaucoup plus dures », a-t-il prévenu.
« Si Moscou persiste à bloquer [la paix], nous renforcerons la pression », assure Emmanuel Macron
« Face à l’agression de la Russie, notre réponse doit être collective », a affirmé, samedi matin sur X, Emmanuel Macron, en visite à Kiev aux côtés des dirigeants allemand, Friedrich Merz, britannique, Keir Starmer, et polonais, Donald Tusk. Saluant le « courage admirable » des Ukrainiens, le président français a ajouté que c’est « ici [en Ukraine que] se joue la sécurité de notre continent ».
Le chef de l’Etat a plaidé pour « une paix juste et durable » qui doit « commence[r] par un cessez-le-feu complet et inconditionnel ». « L’Ukraine l’a acceptée dès le 11 mars », mais la Russie, elle « tergiverse, pose des conditions, gagne du temps », a souligné le président français, ajoutant : « Si Moscou persiste à bloquer [la paix], nous renforcerons la pression, en tant qu’Européens et en étroite coordination avec les Etats-Unis. »
Emmanuel Macron a également insisté sur la souveraineté ukrainienne, affirmant que « l’accord de paix à construire devra garantir sa sécurité ». « Une Ukraine libre, forte, prospère et européenne : c’est notre horizon », a-t-il encore déclaré.
Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz sont arrivés à Kiev pour une visite conjointe avec Donald Tusk

Les trois dirigeants français, britannique et allemand sont arrivés à Kiev ce samedi matin, vers 7 heures (heure de Paris), pour afficher leur soutien à Kiev et réclamer un « cessez-le-feu complet et inconditionnel de trente jours » à Moscou, au lendemain de commémorations en grande pompe des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie tenues sur la place Rouge, dans la capitale russe, autour de Vladimir Poutine et d’une vingtaine de dirigeants étrangers, dont le Chinois Xi Jinping.
Dans la capitale ukrainienne, le quatuor – que le Polonais Donald Tusk complète – doit tenir, au côté du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, une réunion virtuelle avec les autres dirigeants de la « coalition des volontaires », ces pays occidentaux, essentiellement européens, prêts à apporter des « garanties de sécurité » à l’Ukraine.
Macron, Merz, Starmer, Tusk, samedi à Kiev, pour appeler Moscou à un cessez-le-feu « inconditionnel » de trente jours
Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk seront samedi à Kiev pour afficher leur soutien à l’Ukraine et réclamer, de concert avec les Etats-Unis, un « cessez-le-feu complet et inconditionnel de trente jours » à Moscou, au lendemain d’une démonstration de force diplomatique russe.
Cette visite des dirigeants français, allemand, britannique et polonais répond, symboliquement, aux commémorations en grande pompe des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie tenues vendredi sur la place Rouge, dans la capitale de la Russie, autour du président russe, Vladimir Poutine, et d’une vingtaine de dirigeants étrangers, dont le Chinois Xi Jinping.
« Nous continuerons d’accroître notre soutien à l’Ukraine. Nous intensifierons notre pression sur la machine de guerre russe jusqu’à ce que la Russie accepte un cessez-le-feu durable », préviennent-ils dans une déclaration conjointe.
A Kiev, le quatuor doit tenir, au côté du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, une réunion virtuelle avec les autres dirigeants de la « coalition des volontaires », ces pays occidentaux, essentiellement européens, prêts à apporter des « garanties de sécurité » à l’Ukraine.
Le premier ministre slovaque fait fi des critiques européennes et rencontre Vladimir Poutine
Le premier ministre slovaque, Robert Fico, a affiché, vendredi soir, sa proximité avec le président russe, Vladimir Poutine, au Kremlin, en dépit des critiques de l’Union européenne, qui lui avait fortement déconseillé de se rendre à Moscou.
M. Fico, connu pour ses positions prorusses, a déclaré à son hôte qu’il n’avait « aucun problème » à accepter l’invitation du Kremlin à assister aux commémorations de fin de la seconde guerre mondiale dans la capitale russe. « Au contraire, ce fut un honneur de recevoir cette invitation, que j’ai acceptée avec joie », a-t-il déclaré, lors d’une rencontre avec M. Poutine retransmise à la télévision d’Etat russe.
La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, avait demandé aux dirigeants européens de ne pas participer aux commémorations du 9-Mai à Moscou, et il était le seul dirigeant de l’UE à y assister. Il a dû changer son programme après que les Etats baltes eurent interdit à son avion de survoler leur territoire pour rejoindre la capitale russe. Robert Fico a qualifié cette interdiction de « jeu enfantin et amusant ».
Le premier ministre slovaque a également déclaré que la Slovaquie mettrait son veto au plan de Bruxelles visant à se passer des hydrocarbures russes s’il devait être adopté à l’unanimité.
Vladimir Poutine a assuré à M. Fico qu’il ferait « tout » ce qui est en son pouvoir pour rétablir les liens avec la Slovaquie, qui, selon lui, ont été « gelés » sous la pression occidentale. « Nous avons toujours entretenu des relations amicales avec la Slovaquie », a-t-il déclaré.
Comme son voisin et allié hongrois Viktor Orban, Robert Fico a critiqué à plusieurs reprises le soutien de l’Union européenne à l’Ukraine depuis le début de l’invasion de Moscou, ainsi que la politique d’isolement de la Russie menée par Bruxelles. Le dirigeant slovaque avait déjà rencontré M. Poutine en décembre 2024 pour discuter de l’approvisionnement en gaz.
En images : les Moscovites ont paradé lors du 80ᵉ anniversaire du « jour de la victoire »
Autour de la place Rouge, portraits et fleurs en main, les Moscovites ont paradé à leur tour, au son des chants patriotiques et aux couleurs des uniformes militaires inspirés de l’ère soviétique. Le tout, sur fond de guerre contre l’Ukraine, où Moscou affirme combattre des « nazis ». Pour Le Monde, la photographe russe Maria Turchenkova, livre un récit en images des célébrations populaires du 80e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale à Moscou.
En images : à Moscou, les célébrations populaires du 80ᵉ anniversaire du « jour de la victoire »
Par Service photo, Maria Turchenkova
La photographe russe Maria Turchenkova a documenté pour Le Monde les commémorations populaires qui se sont déroulées, vendredi 9 mai, à Moscou en marge des célébrations officielles du 80e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale, célébré en Russie et baptisé le « jour de la victoire ». Autour de la place Rouge, portraits et fleurs en main, les Moscovites ont paradé à leur tour, au son des chants patriotiques et aux couleurs des uniformes militaires inspirés de l’ère soviétique. Le tout, sur fond de guerre contre l’Ukraine, où Moscou affirme combattre des « nazis ».
Le point sur la situation vendredi 9 mai à 21 heures
- Plus d’une vingtaine de dirigeants étrangers ont assisté en Russie aux célébrations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, couronnées par une parade militaire sur la place Rouge. Ce ballet diplomatique s’est déroulé malgré les tentatives occidentales d’isoler Vladimir Poutine et les avertissements de l’Ukraine, qui a dit voir toute participation étrangère comme « un soutien à l’Etat agresseur ».
- Lors de son discours, Vladimir Poutine a affirmé que « l’ensemble » de la Russie soutenait l’offensive en Ukraine, tout en assurant que le pays « a été et sera une barrière indestructible contre le nazisme, la russophobie, l’antisémitisme ».
- Un sommet des dirigeants européens alliés de Kiev, de la « coalition des volontaires », va se tenir samedi en Ukraine, a annoncé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
- La France, le Royaume-Uni et les pays nordiques ont exprimé vendredi leur soutien à la proposition d’un cessez-le-feu inconditionnel de trente jours en Ukraine, avancée par le président américain, Donald Trump.
- Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré vendredi vouloir aboutir « dans les prochaines heures et les prochains jours » à un plan commun américano-européen de cessez-le-feu en Ukraine de 30 jours. Il a par ailleurs accusé Vladimir Poutine d’être « du côté de la guerre, pas du côté de la paix ».
- L’Ukraine et ses alliés européens ont approuvé vendredi la création d’un tribunal permettant de juger la Russie pour son invasion, à l’occasion d’un déplacement de ministres des affaires étrangères de l’Union européenne à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine.
- Le président français, Emmanuel Macron, et le premier ministre polonais, Donald Tusk, ont signé vendredi un traité d’amitié renforçant le partenariat entre les deux pays, signe du poids grandissant en Europe de la Pologne, acteur-clé sur le flanc est face à la Russie.
Emmanuel Macron souhaite un plan américano-européen pour un cessez-le-feu en Ukraine, avec menace de « sanctions massives »
Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré vendredi vouloir aboutir « dans les prochaines heures et les prochains jours » à un plan commun américano-européen de cessez-le-feu en Ukraine. « Il faut que les Russes disent oui. Pas trois jours pour amuser la galerie, si je puis dire, pour entourer le 9 mai et faire la parade. Non, trente jours », a-t-il dit à la chaîne polonaise Telewizja Polska. « Mon souhait (…), c’est que dans les prochaines heures et les prochains jours, on arrive tous ensemble à porter un engagement de cessez-le-feu en disant, s’il est trahi par l’une des parties : sanctions économiques massives », a-t-il ajouté.
Le Royaume-Uni, la France et les pays du nord de l’Europe ont annoncé vendredi soutenir la proposition d’un cessez-le-feu inconditionnel de trente jours en Ukraine avancée par le président américain, Donald Trump. Le premier ministre norvégien, Jonas Gahr Store, a aussi évoqué une « approche concertée » des Etats-Unis, des Européens et de l’Ukraine en ce sens, avec « sanctions » si la Russie ne se rallie pas à cette proposition.
Emmanuel Macron a fait état par ailleurs de possibles concessions territoriales une fois qu’un cessez-le-feu sera consolidé, dans le cadre de négociations pour une « paix robuste et durable ». « Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est-à-dire que ce cessez-le-feu serve à discuter entre les Russes et les Ukrainiens des questions de territoire, des questions les plus sensibles sur telle et telle ville, sur les centrales nucléaires, mais aussi les garanties de sécurité », a-t-il relevé.
Volodymyr Zelensky impose de nouvelles sanctions contre 58 personnes et 74 entités liées à la défense russe
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a imposé, jeudi, de nouvelles sanctions contre 58 personnes, et 74 entités liées au complexe industriel de défense russe. Parmi les entités visées figurent 67 entreprises russes, ainsi que trois entreprises iraniennes, trois originaires d’Ouzbékistan et une de Hongkong.
On trouve notamment dans la liste des personnes visées le nom de l’artiste et poète Vadim Tsyganov, qui a soutenu publiquement l’invasion russe de l’Ukraine, note le média ukrainien Ukrinform.
Vu de Russie. Les célébrations du 9-Mai, un « triomphe » pour montrer Moscou en « capitale diplomatique »
Les commémorations du « Jour de la victoire » soviétique sur l’Allemagne nazie, étalées sur plusieurs jours, sont l’occasion pour le président russe de mettre en scène Moscou comme une « capitale diplomatique ». Seulement, « contrairement à Yalta ou Potsdam – ou même au défilé du 60e anniversaire en 2005, auquel avaient assisté les Etats-Unis, la France et l’Allemagne –, la Russie est désormais éloignée des alliés qui ont partagé son triomphe pendant la seconde guerre mondiale », nuance The Moscow Times dans sa version anglophone. Nous vous recommandons la lecture de cette revue de presse russe de nos confrères de Courrier international, une rédaction du Groupe Le Monde.
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