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Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont respectivement annoncé pour la France et l’Europe, lundi 5 mai, des investissements de 100 millions et de 500 millions d’euros afin de « faire de l’Europe un pôle d’attraction » pour les chercheurs étrangers, suscitant des réactions mitigées au sein de la sphère universitaire.

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Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, à l’événement « Choose Europe for Science », à Paris, le 5 mai 2025. Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, à l’événement « Choose Europe for Science », à Paris, le 5 mai 2025.

L’événement était attendu depuis plusieurs semaines. Comment l’Europe allait-elle réagir aux diverses attaques subies par les scientifiques américains depuis l’arrivée de l’administration Trump en janvier ? Depuis cent jours, des sites Web d’agences gouvernementales et des projets de recherche ont été censurés outre-Atlantique car contenant des mots bannis comme « diversité », « femme »… Des milliers de personnes travaillant pour les d’agences de financement ont été licenciées. Des budgets ont été coupés ou gelés, affectant des projets en recherche climatique, en santé… Des menaces d’arrêt de subventions fédérales de plusieurs centaines de millions de dollars ont été lancées contre des universités. Des étudiants ou du personnel étranger ont été expulsés. Et les premières ébauches des futurs budgets prévoient des coupes drastiques dans les budgets, y compris ceux de la NASA.

Pour réagir à cet « impensable », le président français, Emmanuel Macron, a, le 5 mai, dans l’amphithéâtre principal de la Sorbonne, lancé l’initiative « Choose Europe for Science », en présence de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de trois commissaires européens, de deux ministres et de plusieurs représentants d’organismes et d’universités françaises et européennes.

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