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Le politologue américain, à l’origine des concepts de néolibéralisme et de soft power, est décédé mardi 6 mai. Il avait occupé diverses fonctions auprès des présidents démocrates Jimmy Carter et Bill Clinton, avant de prendre la tête de la Kennedy School of Government, à Harvard.

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Joseph S. Nye, à Tokyo, en octobre 2012. Joseph S. Nye, à Tokyo, en octobre 2012.

L’histoire a réservé un curieux sort à Joseph S. Nye. Ce théoricien des affaires internationales, passé par des administrations démocrates, disparaît alors que le concept qui a contribué à sa réputation, le soft power, est radicalement remis en cause par le président du pays qui en a tiré le plus grand profit, les Etats-Unis de Donald Trump. S’y ajoute le fait que l’institution où il a passé l’essentiel de sa carrière universitaire, Harvard, est au même moment la cible d’une offensive anti-élite conduite par le même locataire de la Maison Blanche.

Décédé mardi 6 mai, Joseph Samuel Nye était né le 19 janvier 1937 à South Orange, dans le New Jersey. Il suit tout d’abord des études d’histoire à Princeton. Il y accumule les diplômes et les distinctions, comme la prestigieuse bourse Rhodes, avant de rejoindre Harvard. Il y obtient un doctorat en 1964, et consacre son épreuve orale à l’intégration régionale en Afrique de l’Est. Il enseigne à l’école d’administration publique de l’université, rebaptisée du nom de l’ancien président John F. Kennedy après son assassinat, en 1963, et dont il prendra la direction au faîte de sa carrière, de 1995 à 2004.

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