Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

Au lendemain de la chute de la dictature, en avril 2019, Hind Meddeb filme un magnifique élan d’émancipation, avant un violent retour de bâton.

Article réservé aux abonnés

Capture d’écran tirée de la bande-annonce de « Soudan, souviens-toi », documentaire français, tunisien et qatari réalisé par Hind Meddeb. Capture d’écran tirée de la bande-annonce de « Soudan, souviens-toi », documentaire français, tunisien et qatari réalisé par Hind Meddeb.

L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

C’est une courte parenthèse, comme un miracle, qu’a su capter la documentariste Hind Meddeb dans Soudan, souviens-toi. De jeunes visages rayonnent à l’écran, dans les rues de Khartoum, capitale de cet Etat situé en Afrique du Nord-Est. La dictature d’Omar Al-Bachir vient de tomber, le 11 avril 2019, au terme de près de trente ans de règne et d’imposition d’un régime islamiste, dans ce pays multireligieux. De multiples couches de la société civile semblent se retrouver, réclamant l’instauration d’un gouvernement citoyen. Ils campent sur place et ne bougeront pas, disent-ils. Entre eux, ils s’appellent les « révolutionnaires de nuit ».

Une jeune femme déclame un slam, sous son voile satiné, irisé par les lumières nocturnes ; des hommes créent un rythme lancinant en tapant avec des pierres sur la structure métallique des rails. Plus que des slogans, les manifestants reprennent les paroles de poètes des années 1960, Mahjoub Sharif, Muhammad Al-Fayturi, Hommeid, etc., ceux-là mêmes qui rêvaient déjà d’une autre société, alors que l’indépendance du pays, en 1956, avait débouché sur une guerre civile, un coup d’Etat, puis une insurrection populaire en 1964.

Il vous reste 71.59% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Découvrir les offres multicomptes
  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.